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La campagne océanographique EGEE 2

Les objectifs scientifiques

L’objectif général du projet EGEE est l’étude la variabilité dans les couches supérieures du Golfe de Guinée. Il accorde une importance particulière aux échanges à l’interface océan-atmosphère, via l'exploitation conjointe de mesures in situ et satellitales et de résultats de modèles numériques, et aussi à la circulation océanique de sub-surface qui conditionne en grande partie l’évolution des couches de surface.

En effet, la circulation océanique et sa variabilité dans la région orientale de l’océan Atlantique Tropical et leurs relations avec le climat des régions environnantes restent encore paradoxalement très peu connues.

Il est déjà établi que l’intensité de la mousson, l’intensité des précipitations et leur répartition spatiale sur l’Afrique de l’Ouest dépendent des gradients méridiens d’énergie entre l’océan Atlantique (et plus particulièrement le Golfe de Guinée) et les régions continentales (Afrique de l’Ouest). Ces gradients de couche limite sont conditionnés par les variables rencontrées en surface, tant continentales (albédo, végétation, état hydrique du sol) qu’océaniques (température de surface de la mer).

Une des questions scientifiques prioritaires réside dans la compréhension des mécanismes qui régissent l’évolution de la température de surface de la mer (SST), de la salinité et de la couche de mélange ainsi que leur variabilité, aux échelles saisonnières à interannuelles. La compréhension et la simulation des échanges d’énergie à l’interface dépendent largement des paramétrisations, au même titre que celles de la convection ou des schémas de sol pour des modèles atmosphériques, qui sont particulièrement complexes et essentielles pour les études climatiques.

Pour répondre aux objectifs du programme, les campagnes EGEE vont permettre l’acquisition de mesures in situ, aussi bien hydrologiques et courantométriques dans les couches supérieures de l’océan, que météorologiques ; elle permettront également de maintenir le réseau de bouées ATLAS de PIRATA également nécessaires pour les études portant sur les échanges air-mer dans le Golfe de Guinée.

Elles permettront enfin de vérifier si les mesures obtenues avec la station météorologique de Sao Tomé déployée dans le cadre du programme sont bien représentatives des conditions océaniques environnantes et également de contribuer à la validation des mesures obtenues par satellite dans cette région particulière.

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Le plan de campagne

EGEE 2 se déroulera en 2 parties ("legs") avec une escale à Cotonou. Les stations auront lieu le long de radiales (notamment à 10°W et 6°E) qui ont déjà été parcourues lors de la précédente campagne EGEE 1.

 

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Le navire océanographique "Le Suroît"

Les campagnes EGEE 1 et 2 ont lieu à bord du navire Le Suroît, de la flotte nationale gérée par GENAVIR. Construit en 1975 et modernisé en 1999, le Suroît est un navire de 56 m de long et de 11 m de large. Ses équipements scientifique totalement renouvelés lui permettent d'entreprendre des missions très diverses : bathymétrie, carottage, dragage, chalutage à perche, sismique haute résolution et très haute résolution, bathysonde/hydrologie, engins remorqués du type SAR, mouillages, travaux de station.

Selon le type de mission, son équipage compte de 16 à 23 personnes, et il peut accueillir jusqu'à 17 scientifiques. Lorsqu'ils n'embarquent pas de containers-laboratoires spécialisés, le domaine de ceux-ci est le PC scientifique (76 m²), les différents laboratoires et l'atelier électronique. Les analyses de chimie d'EGEE sont en grande partie faites à bord, mais certains échantillons d'eau de mer sont conservés pour des analyses plus poussées qu'il n'est pas possible d'effectuer sur le bateau.

Pour les campagnes EGEE, le Suroît mettra en œuvre des équipements d'océanographie physique tels que le courantomètre doppler, le thermosalinomètre, la bathysonde et le bathythermographe. Les mesures sont transmises au fur et à mesure sur les ordinateurs du bord, qui sont reliés en réseau. L'équipement de communications par satellite permet aux scientifiques des connexions internet 2 ou 3 fois par jour, afin de transmettre ou de recevoir des données ou des informations.


Le N/O Suroît (photo Ifremer)

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L'équipe scientifique

L'équipe scientifique, partiellement renouvelée au cours de l'escale de mi-campagne à Cotonou, rassemble des chercheurs, ingénieurs et techniciens de l'IRD (Brest et autres implantations) et d'autres organismes français ou étrangers, quelques étudiants, et des invités ou observateurs africains. Outre le chef de mission et certaines personnes dont les tâches ne se prêtent pas à une telle organisation (électronique, chimie), le travail est réparti par "quarts" de 4 heures.

Scientifiques :
Bernard BOURLES (IRD, chef mission leg 1)
Yves GOURIOU (IRD, chef mission leg 2)
Frédéric MARIN (IRD, responsable de quart)
Rémy CHUCHLA (IRD, responsable quart)
Daniel CORRE (IRD, responsable quart leg 1)
Claudie MAREC (CNRS/INSU, responsable de quart leg 2)
Marie CROQUETTE (Thèse LEGOS/IRD, quart)
Yves DuPENHOAT  (IRD, quart leg 2)
Francis GALLOIS (IRD, électronicien)
Betty AMELINEAU (Ingénieur, chimie)
Audine LAURIAN (Thèse LOCEAN/CNRS, quart)
Marcus DENGLER (IFM-GEOMAR, Kiel, quart + mesures turbulence)

Invités et/ou Observateurs :
Georges DEGBE (CRHOB, Bénin, quart)
Damien Etsé GATOGO (Univ.Lomé, Togo, quart)
Auguste LOCKO (IRD, Congo, quart, leg 2)
Lekan ADEKANMBI (NIOMR, Nigéria, quart, leg 2)
XX (CRHOG, Bénin, quart, leg 2)

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